C’est à lire — “Marie de Magdala”, avec Jonathan Boulet

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C'est à lire — "Marie de Magdala", avec Jonathan Boulet
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Nouveauté arrivée en librairie : « Marie de Magdala », de Kristian Leth et Peter Snejbjerg aux éditons Bibli’O. Découverte avec Jonathan Boulet, directeur général de Société Biblique Française.

Cette parution au rayon bande dessinée retrace une histoire révolutionnaire, de fratrie, de quête de sens, d’une rencontre salvatrice…

C’est un regard assez étonnant puisque, pour ceux qui sont spécialistes de BD, Peter Snejbjerg est connu pour Métal Hurlant. Et là, il a allié son talent pour mettre cela au récit de Marie de Magdala. Il a dessiné, illustré la dimension spirituelle par du dessin qu’on voit habituellement dans la science-fiction. Et de l’autre côté, la rencontre avec Jésus, un dessin assez lumineux et assez traditionnel.

Pour donner vie à cette aventure, des illustrations du Danois Peter Snejbjerg, bien connu dans le milieu du roman graphique ; une des raisons pour faire découvrir la Bible aux personnes qui ne la connaissent pas ou peu.

En fait, il a adopté des codes totalement grand public. C’est-à-dire que, même pour des croyants, c’est assez dérangeant. Mais quand on lit cette BD, on vit une expérience sensorielle, émotionnelle. On voit bien que, pour ressentir ce que le texte parfois ne montre pas, le fait de l’illustrer, on sent mieux. Ça donne de la hauteur au texte biblique.

Comme la saga pour enfants « Les Sentinelles », « Marie de Magdala » a concouru au festival de la BD chrétienne d’Angoulême, mais l’édition qui devait se tenir en janvier 2026 n’aura malheureusement pas lieu. Pour autant, la volonté de rejoindre tous les publics ne s’affaiblit pas !

Nous avons une vraie démarche en ce moment pour trouver des dessinateurs, des illustrateurs et des scénaristes parce que, déjà, le secteur de la BD c’est le troisième secteur littéraire en France, et c’est vraiment un moyen pour les gens qui lisent moins d’avoir accès à des récits sous un format plus accessible. Pour moi, par exemple, qui suis un passionné de BD, ça a été un des premiers supports littéraires pour que je mette le pied à la lecture. Ensuite, les gros lecteurs, bien sûr, vont toujours lire de gros essais, mais en tout cas, là, c’est vraiment pour permettre aux gens qui ne sont pas de gros lecteurs et qui n’ont pas d’affinité avec la lecture de reprendre goût à ce format qui permet de se poser, de ralentir dans nos vies qui s’accélèrent.