L’invité du jour — René Bard aide à la résurrection d’une tour emblématique de Grenoble

Lumière sur Grenoble, une ville encerclée par les montagnes, et au cœur du parc Paul Mistral, une silhouette se dresse, fière et silencieuse : la Tour Perret. Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de cette tour centenaire, pionnière du béton armé, et de ceux qui veillent sur elle comme on veille sur une mémoire fragile. Mon invité est René Bard, président de l’association Ensemble pour la Tour Perret de Grenoble.
René présente la Tour Perret à tous ceux qui ne l’ont jamais vue et évoque son engagement personnel dans la défense de ce monument, insistant sur son histoire et son importance pour la ville.
La Tour Perret, construite en 1925 par Auguste Perret et haute de 85 mètres, était à l’époque le plus haut édifice en béton armé au monde et offrait un belvédère sur les montagnes depuis le parc Paul Mistral. Face à sa dégradation, René Bard et d’autres ont créé l’association ETPG pour promouvoir sa sauvegarde, faire connaître son patrimoine et veiller à sa restauration.
René revient sur les moments forts de l’action de son association et souligne aujourd’hui le rôle que joue la Tour Perret auprès des jeunes générations.
Depuis les années 1960, la Tour Perret n’était plus accessible au public, mais sa restauration décidée en 2016 vise à restituer son rôle de pôle d’orientation avec belvédère et table d’orientation, sous la maîtrise d’ouvrage de François Botton. Classée monument historique depuis 1998, elle demeure un symbole urbain et un repère émotionnel pour les Grenoblois, particulièrement pour les étudiants qui se rassemblent à son pied.








