L’invitée du weekend — Irène-Lucie Niort, coordinatrice volontariat en France à VISA-AD

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L’Invité du Week-End
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L'invitée du weekend — Irène-Lucie Niort, coordinatrice volontariat en France à VISA-AD
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VISA-AD, comprendre Volontariat International au Service des Autres, est une structure associative protestante qui propose plus de 400 missions de volontariat dans des domaines variés en France et à l’étranger. Avec qui et pour quelles perspectives ? Éléments de réponse avec Irène-Lucie Niort, coordinatrice volontariat en France.

Reconnue « d’Éducation et de Jeunesse Populaire » VISA-AD organise aussi bien le recrutement, l’orientation, l’accompagnement et la formation des jeunes depuis 1959.

Ça s’est construit en fonction des programmes de l’État français et européens tout au long de ces années. Tout au début, VISA-AD est née à Nîmes, avant de migrer vers Strasbourg. Initialement, l’association s’appelait l’Année Diaconale, c’est finalement le “ad” de VISA-AD, et ça permettait à des jeunes de s’engager dans l’Église protestante pendant un an, d’être au service d’une église ou des œuvres de l’Église pour donner de leur temps, et grandir personnellement.

En lien avec d’autres associations partenaires, sont développées des missions de volontariat, et non de bénévolat, dans les domaines de l’action sociale, l’éducation, la solidarité, la culture, l’environnement et la santé.

Pour vulgariser, c’est du bénévolat, mais indemnisé. Les volontaires en service civique en France reçoivent une indemnité d’environ 620 euros par mois. Et les volontaires sont sous contrat d’engagement, contrairement aux bénévoles, où souvent, où il y a plutôt un contrat d’engagement moral.
Ils ont des droits et des devoirs à respecter vis-à-vis des structures qui les engagent. Et puis, il y a une durée définie de mission (avec VISA-AD, c’est entre 10 et 12 mois) et un nombre d’heures à effectuer par semaine, qui est défini aussi dans le contrat d’engagement (entre 24 et 30 heures pour le service civique).

Parmi les dispositifs évoqués, le service civique, qui permet d’exercer une mission d’intérêt général indemnisée par le Gouvernement, tel un héritier du service militaire… Mais qui sont donc ces jeunes accompagnés ? Et pour quel projet personnel ?

Certains ont fait des choix pour leur avenir et ces choix n’ont pas été validés, par exemple après le bac. Et donc, plutôt que de faire d’autres choix par défaut, ils préfèrent mettre ce temps à part pour se rendre utiles, tester un domaine familier ou non. Certains s’interrogent sur leur avenir et puis certains veulent juste acquérir de l’expérience pour la suite de leur parcours, avant d’entrer sur le marché de l’emploi. Parce que, souvent, dans les offres d’emploi, il est demandé de l’expérience, mais des jeunes qui sortent de formations assez théoriques n’ont pas forcément d’expérience concrète.