C’est à lire — “Promesses d’une vie libérée ; Afin de sortir des prisons de son enfance”, avec Rodolphe Oberbek

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C'est à lire — "Promesses d'une vie libérée ; Afin de sortir des prisons de son enfance", avec Rodolphe Oberbek
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Paru aux éditions du Cerf, le premier ouvrage de Rodolphe Oberbek balise une voie spirituelle pour se libérer de la mauvaise influence que notre enfance peut avoir sur notre vie d’adulte. Lumière sur « Promesses d’une vie libérée — Afin de sortir des prisons de son enfance », avec son auteur…

Agrémentant la lecture de pauses suggérées pour réfléchir et agir pour son bien-être, l’auteur n’hésite pas à mêler au fil des 200 pages inspiration chrétienne et psychologie humaine. Cela peut donc aller de pair, à l’image des activités à la fois de pasteur et de praticien de l’auteur.

C’est pour cela que j’ai écrit ce livre. C’est pour réconcilier ce que certains mettent en opposition. Tout est conciliable dans la mesure où on respecte les principes bibliques.

Mais vient alors une question : comment savoir s’il nous est nécessaire de nous défaire de l’emprise du passé ? Et donc suivre un parcours de guérison.

Souvent, nous n’en sommes pas conscients dans un premier temps. C’est plus notre entourage qui nous alerte sur certains événements ou peut-être des relations qui sont compliquées, des situations, des crises qui se répètent. À ce moment-là, c’est à nous de nous dire que notre fonctionnement pose problème, déjà à moi-même, dans mon mal-être, mais aussi à mon couple, à ma famille. C’est important de réfléchir à ce qu’on a vécu dans son enfance ; c’est peut-être là qu’il y a les clés.

Tout l’enjeu de ce processus consiste à réaliser quels en sont les bénéfices, à la fois pour soi et pour ceux qui nous entourent. Notre enfance ne devrait pas être une excuse pour reproduire les mêmes schémas auprès de nos propres enfants.

L’influence de l’enfance est réelle. Savoir ce qui nous influence réellement, c’est déjà un pas pour prendre un peu de recul sur tout ce qu’on vit, tout ce qu’on est, tout ce qu’on fait, pour réaliser là où il y a le nœud du problème, le nœud de la difficulté. Ça ne vient pas d’aujourd’hui ou de mon entourage, mais ça vient de comment j’ai grandi.

C’est important de bien connaître son enfance pour éviter d’imiter ou de reproduire ce qu’on a vécu.

Les questions liées à l’identité de genre, à ne pas confondre avec l’orientation sexuelle, ne cessent d’émerger dans l’actualité. Page 175, l’auteur écrit : « La réalité est que nous brillerons toujours plus en révélant qui nous sommes réellement plutôt qu’en le cachant. » Jusqu’où la libération de la parole peut-elle donc aller ?

Parfois, il y a des mal-êtres qui ne viennent pas forcément d’une nouvelle orientation, mais des mal-êtres justement liés à l’enfance, qui font qu’on ne sait plus trop ce qui est féminin, ce qui est masculin, et on n’a pas trop de solutions, car il y a un courant actuel, malheureusement, qui pense que la solution est de changer de genre ou de ne pas avoir de genre, d’être non-binaire, vide, etc.

Première diffusion le 13 juin 2024.