L’invitée du jour — Anne Brunette alerte sur les conditions horribles pour les bébés nés vivant après un avortement tardif

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L'invité du Jour
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L'invitée du jour — Anne Brunette alerte sur les conditions horribles pour les bébés nés vivant après un avortement tardif
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Certains bébés naissent vivants après un avortement tardif. Que leur arrive-t-il ensuite ? Et trop souvent, la réponse est glaçante : absence de soins, solitude, voire abandon. Une pétition lancée par Citizen Go interpelle les autorités françaises pour qu’une loi garantisse des soins médicaux dignes et humains. Et pour en parler, je reçois Anne Brunette, directrice des campagnes francophones chez Citizen Go.

 

La pétition portée par Citizen Go s’inscrit dans une volonté de mettre en lumière un sujet encore largement ignoré du débat public. Le silence persistant autour des bébés nés vivants après un avortement tardif illustre le caractère tabou de cette réalité, rarement abordée dans les médias ou les instances officielles. Face à cette mobilisation, les institutions, notamment le ministère de la Santé et les instances européennes, n’ont jusqu’ici manifesté aucune réaction, laissant place à une forme de censure. À travers cette pétition, Citizen Go adresse aux autorités françaises des demandes précises : garantir des soins médicaux complets et humains à tout bébé né vivant, encadrer éthiquement les pratiques hospitalières et former le personnel médical confronté à ces situations.

Ce sujet n’est pas nouveau, mais il reste profondément tabou, au point qu’on n’en parle presque jamais, alors qu’il concerne de nombreux pays européens. Les témoignages d’infirmières et de médecins, souvent anonymes, révèlent une réalité accablante sur le sort des bébés nés vivants après un avortement raté, sans qu’aucune statistique officielle ne soit disponible. Face à cette situation, Citizen Go demande des soins médicaux humains et complets, un encadrement éthique, des protocoles clairs et une formation adaptée du personnel médical. Malgré l’urgence, les institutions restent silencieuses, et la pétition est confrontée à une véritable censure, alors qu’il est question de vie humaine.

Les citoyens ont plusieurs moyens de soutenir l’initiative portée par Citizen Go, au-delà de la signature de la pétition, notamment en interpellant leurs élus et en participant activement à la mobilisation. Les communautés religieuses, les croyants et les associations ont un rôle essentiel à jouer dans cette dynamique, en unissant leurs voix et en exerçant une pression collective, quelle que soit leur dénomination. Leur engagement peut renforcer la portée du message et contribuer à faire émerger un mouvement plus large en faveur de la protection des bébés nés vivants après un avortement. À l’attention des décideurs politiques et des professionnels de santé, un appel clair est lancé pour lever le tabou, recueillir des données fiables et mettre en place des lois et protocoles garantissant le respect du droit à la vie.

La signature de la pétition est essentielle, car les élus regardent les chiffres, même s’ils n’aiment pas recevoir ces messages dans leur boîte. Pour que les choses bougent, il faut une mobilisation large, citoyenne et collective, en commençant par la France et en allant jusqu’à l’Europe si nécessaire. Les communautés chrétiennes, toutes dénominations confondues, doivent s’unir et faire entendre leur voix, car seules, les associations ne peuvent rien. Il est temps que les professionnels de santé dénoncent cette réalité, que le tabou soit levé et que des lois soient votées pour garantir à tout bébé né vivant le droit à la vie, comme le prévoit la loi européenne.

Pour retrouver la pétition, rendez-vous sur ce site.