C’est à lire — “Le royaume perdu d’Erin”, avec Anne-Elisabeth d’Orange

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C'est à lire — "Le royaume perdu d'Erin", avec Anne-Elisabeth d'Orange
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Il y a trois ans débutait une épopée littéraire en trois volumes nommée « Le royaume perdu d’Erin » aux Éditions Emmanuel, avec chaque année un nouveau livre attendu. Retour avec son autrice, Anne-Elisabeth d’Orange, sur ces romans de fantasy à destination des jeunes adultes.

Police d’écriture spéciale, dorure, illustrations… Nous voilà donc plongés dans un univers chevaleresque en plein cœur de mythes irlandais où l’on comprend dès le départ l’enjeu de la vie et de la mort…

Ce que je raconte dans cette saga parle des valeurs, de notre vie de tous les jours, et que le lecteur peut vraiment ressentir ces choses, et cela peut l’inspirer dans sa vie.

Le héros, Brann, est héritier d’une lignée légendaire de rois suprêmes et doit affronter toutes les peurs humaines, venant autant de l’extérieur à travers différents ennemis, que de lui-même, dans une bataille entre foi et raison, amour et sacrifice, bien et mal ; pas si éloigné de notre réalité finalement !

Je voulais vraiment parler de rédemption, en particulier du sens du devoir. Parce qu’on est dans une société qui est très individualiste. C’est important de ne pas oublier qu’on est sur terre pour faire ce qu’on doit faire et surtout apprendre à aimer ce qu’on doit faire. Et, du coup, le faire dans la joie et dans l’amour, c’est plus facile.

Page 355 du troisième livre, il est écrit  : « Il n’y a pas de rédemption sans expiation. ». À quel point le pardon est-il un trait d’union entre le possible et le réel ?

Je me suis inspirée de la figure christique. Quand un mal a été fait, il y a forcément une réparation à avoir. Et la réparation se fait forcément dans la difficulté, dans la souffrance, mais elle amène à la joie de la rédemption, tout simplement.

Le genre de valeur que l’autrice aimerait transmettre à ses propres enfants. À lire à partir de 13 ans.

La fantasy est un genre très répandu aujourd’hui, mais de la fantasy qu’on a envie de donner les yeux fermés à ses enfants, ce n’est pas forcément facile à trouver. Du coup, je voulais un peu m’inscrire là-dedans, dans la suite des grands auteurs de fantasy comme Tolkien, à mon petit niveau, évidemment.